LP COM
UE1 Environnement
Bibliographie indicative
Douillet A.-C, Lefebvre R., Sociologie politique du pouvoir local, Paris Armand Colin, 2017.
François B., La découverte par le régime politique de la Vème République, La Découverte, « Repères », n° 253, 2024.
Lefebvre R., Municipales : quels enjeux démocratiques ?, La Documentation française, 2020.
Verpeaux M., et al., Les collectivités territoriales et la décentralisation, La Documentation française, 11ème édition, 2018.
ECUE 1.1. Les institutions publiques en France – 14h CM et 7h TD – Stéphanie Wojcik
Ce cours a pour objectif d’appréhender les acteurs et le fonctionnement des institutions politiques en France, ainsi que les enjeux démocratiques auxquelles elles doivent faire face dans un contexte d’abstention électorale grandissante. Une première partie du cours sera dévolue aux institutions de la France, aux caractéristiques et aux évolutions de la Vème République. Une seconde partie du cours sera plus particulièrement consacrée aux institutions publiques locales, en distinguant les différentes échelles de gouvernement et leur rapport différencié à l’Etat central (décentralisation et déconcentration). Seront évoquées les différentes modalités de l’action publique, en interrogeant notamment le recours à des dispositifs de participation du public dans l’élaboration des décisions politiques. A partir de dossiers de presse réalisés par l’enseignante, les étudiant.e.s seront amené.e.s à réaliser des exposés sur les enjeux institutionnels actuels, à l’échelle nationale et locale. Dans la mesure du possible, la visite d’une institution sera organisée, laquelle donnera lieu à la réalisation d’un dossier thématique par les étudiant-es, en plusieurs groupes.
ECUE 1.2. Histoire et fonctionnement des associations – 7h CM / 7h TD – Alma Dauphin
L’objectif de ce cours est de présenter les principales caractéristiques du secteur associatif français, dans une perspective historique et sociologique. Nous évoquerons les grandes étapes de l’histoire du secteur et nous présenterons le paysage associatif contemporain : les formes d’engagement, les évolutions du bénévolat, la croissance des effectifs salariés, les modes de financement, les transformations des relations avec l’État et les collectivités territoriales, etc. Nous aborderons ces différentes dimensions de l’action associative en croisant plusieurs courants théoriques et contextes nationaux et en nous appuyant sur des études de cas.
Bibliographie indicative
Cottin-Marx, S., Sociologie du monde associatif, Paris, La découverte, coll. « Repères », 2019.
Hamidi C., La société civile dans les cités. Engagement associatif et politisation dans des associations de quartier, Economica, 2010
Hély M., Les métamorphoses du monde associatif, Presses Universitaires de France, coll. « Le lien social », 2009
Ion J., S’engager dans une société d’individus, Armand Colin, 2012
Laville. J.-L., Politique de l’association, Seuil, 2010
Simonet M., Le travail bénévole : Engagement citoyen ou travail gratuit ?, La Dispute, 2010
Tchernonog V. et Prouteau L., Le paysage associatif français. Mesures et évolutions, 3ème édition, Dalloz/Juris éditions, 2019
Bibliographie indicative
Derieux E. et Granchet A., Droit des médias. Droit français, européen et international, LGDJ, 7e éd., 2015
Derieux E. et Granchet A., Droit des médias, Dalloz, coll. Connaissance du droit, 5e éd., 2013
Derieux E., Dictionnaire de droit des médias, Victoires editions, coll. ‘guide Legipresse’, 2004, 352 p.
ECUE 1.3. Droit spécialisé : droit de la communication - 7h CM et 7h TD – Anne Granger
Ces deux séances de cours de « droit de la communication » sont destinées à fournir aux apprenti·es, futur·es professionnel·les de la communication des associations et des collectivités locales, un minimum de connaissances pratiques du cadre juridique qui conditionne, par la garantie de la liberté et la mise en jeu de la responsabilité, l’exercice de leurs activités à venir dans les meilleures conditions possibles, dans l’intérêt de tous. De l’ensemble de la matière, on détachera quelques thèmes en relations avec cette visée d’une formation professionnelle appliquée. L’identification de ces éléments essentiels et des sources de ce droit ainsi que l’acquisition de capacités d’interprétation et d’analyse devraient permettre à chacun de s’en rappeler et de s’y reporter à l’occasion de l’exécution des missions qui, dans l’avenir, lui seront professionnellement confiées. Seront d’abord identifiés l’objet, les sources, les caractéristiques et les principes (liberté et responsabilité) du droit de la communication. Une attention particulière sera portée aux conditions d’accès aux documents administratifs et au régime des archives. Selon un découpage tout à fait classique, seront ensuite considérés : le statut des entreprises et des publications (presse, communication audiovisuelle, communication au public en ligne) ; le statut professionnel des journalistes ; le régime de responsabilité ; le droit d’auteur. La curiosité des apprentis, leurs projets professionnels et l’actualité pourront conduire à adapter les développements ou à moduler ce projet.
ECUE 1.4. Journalisme et communication, 14h CM – Benjamin Ferron
Ce cours propose une introduction à la sociologie des professions centrée sur le journalisme et la communication. Il se compose pour moitié d’un cours magistral et pour l’autre moitié d’un travail dirigé. Le cours magistral analyse ces deux espaces professionnels qui sont à la fois proches et distincts, comparables et interdépendants. L’ensemble de ces éléments d’analyse invite à mener une sociologie comparée et relationnelle de ces espaces professionnels, afin de saisir les rapports de force souvent invisibles qui président à leurs interactions quotidiennes. En lien étroit avec le cours, le travail dirigé repose, d’une part, sur la lecture et la discussion d’articles scientifiques et, d’autre part, sur la constitution et l’analyse d’un corpus de presse : les étudiant.e.s doivent analyser d’un point de vue synchronique et diachronique les relations entre le service de communication de leur organisme employeur (collectivité locale ou association) et la couverture de ses activités par les journalistes des médias d’information.
Bibliographie indicative
Actes de la recherche en sciences sociales, « Les structures du travail », 2021/5, n° 240.
Bourdieu Pierre, Microcosmes. Sur la théorie des champs, Paris, Raisons d’agir, 2021.
Neveu Érik, « L’espace des journalismes aujourd’hui », in Sociologie du journalisme. Paris, La Découverte, « Repères », 2019, p. 23-42
Riutort Philippe, « La communication politique en pratique », in Sociologie de la communication politique. Paris, La Découverte, « Repères », 2020, p. 55-82
Kaciaf Nicolas, Nollet Jérémie, « Journalisme : retour aux sources », Politiques de communication, 2013/1 (N° 1), p. 5-34
Frisque Cégolène, « Précarisation du journalisme et porosité croissante avec la communication », Les Cahiers du Journalisme, 26, 2014
ECUE 1.5. Communication publique et associative, 21h CM et 7h TD – Benjamin Ferron & Yohann Garcia
Si la communication s’est imposée comme un secteur d’activité professionnel à partir des pratiques du secteur privé marchand telles que la publicité ou le marketing, depuis une trentaine d’années la communication dite « non-marchande » ou « d’intérêt général » s’est institutionnalisée au sein de nombreuses institutions publiques et organisations à buts non-lucratifs. Quelles sont les caractéristiques de cette communication publique et associative qui la rapprochent et la distinguent de la communication des entreprises privées, intégrée à l’économie capitaliste et destinée à vendre des biens et services marchands ? Quelles sont les représentations et pratiques professionnelles engagées dans cette forme de communication ? Comment les responsables de la communication non-marchande, fonctionnaires, salariés associatifs et/ou militants, intègrent-ils/elles l’impératif de « l’intérêt général » dans leurs décisions et leurs routines quotidiennes de travail ? Ce cours montre que les notions de « communication » et d’« intérêt général » sont des constructions sociales, le produit de luttes symboliques entre des groupes aux « intérêts » distincts et parfois contradictoires. Si l’Etat est censé garantir l’intérêt général, par opposition aux intérêts privés, particuliers, corporatistes, locaux, etc., la montée en puissance de l’idéologie de la « gouvernance » dans le cadre de la mondialisation néolibérale, amorcé à la fin des années 1970, interroge le rôle et la place de la communication dans ce processus. Ce dernier a été marqué par un renforcement des intérêts privés et des contraintes de marché, dont l’emprise croissante de la communication est l’un des aspects constitutifs. On peut dès lors se demander ce que pourrait être, dans les secteurs publics et associatifs, une « communication de changement social » ou « solidaire » tournée vers la défense des intérêts politiques, sociaux et environnementaux « généraux » des citoyens.
Bibliographie indicative
Aldrin P., Hubé N., Ollivier-Yaniv C., Utard J.-M. (dir.) (2014), Les mondes de la communication publique. Légitimation et fabrique symbolique du politique, Rennes, Res Publica.
Dacheux E. (1998), Associations et communication : critique de marketing, Paris, CNRS.
Dauvin P. (2010), La communication des ONG humanitaires, Paris, L’Harmattan.
Dauvin P. (2015), La communication des collectivités locales. L’ambivalence politique, Paris, L’Harmattan.
Ferron B. (2024), La communication des mouvements sociaux. Pratiques militantes et stratégies médiatiques, Paris, Armand Collin, coll. « U ».
Hubé N., Aldrin P. (2022), Introduction à la communication politique, 2e ed. Paris, De Boeck.
Lefevre Sylvain (2007), « Le sale boulot et les bonnes causes. Institutionnalisation et légitimation du marketing direct au sein des ONG », Politix, 79(3).
Rangeon François (2005), « Peut-on parler d’intérêt général local ? », in C. Le Bart, R. Lefebvre (dir.), La proximité en politique. Usages, rhétoriques, pratiques, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, p. 45-65.
Pailliart I. (2020). « Communication », in Romain Pasquier éd., Dictionnaire des politiques territoriales. Presses de Sciences Po, 2020, pp. 92-97.
Politiques de communication (2023), L’emprise de la communication, n° 20-21.
Riutort Philippe (2020), Sociologie de la communication politique, Paris, Repères, La Découverte.